Interview sur Clic Animaux

20/01/2012 10:50

Voici l'interview réalisée par Fabien BRIFFAUD, lors de la remise du chèque qui a permis de sauver notre association, vous pouvez retrouver l'interview en direct sur CLIC ANIMAUX

 

MERCI A TOUS POUR CHATS ANGEVINS SANS FAMILLE !

ILS SONT SAUVES ! MERCI !

 

Votre générosité a permis à

Chats Angevins Sans Famille

de collecter la somme exceptionnelle

de 10 000 € en un week-end !

 

 Marie Boigné, Présidente de l’association Chats Angevins Sans Famille, avec François Dick, Président de Clic Animaux, lors de sa visite à Domont.

 

 

Suite à l’opération « Sauvons Chats Angevins Sans Famille », Marie Boigné, la Présidente, est venue nous rendre visite à Domont, pour recevoir son chèque. A cette occasion, elle a accepté de répondre à nos questions, et en a profité pour réaliser un reportage.


Merci Marie de venir nous rendre visite à Domont !

Marie Boigné : Merci de m’accueillir, et surtout merci à vous et à tous les internautes pour cette formidable générosité !
 


Vous êtes la Présidente et la fondatrice de l’association Chats Angevins Sans Famille. Pouvez-nous dire comment en née l’association ?

Chats Angevins Sans Famille a été créée fin 2008. Je ne pouvais plus supporter de voir que les chats des rues étaient laissés à l’abandon, et que la seule solution, pour les gens que ça dérangeait, était de les faire euthanasier.

Un jour, une petite chatte m’a donné le déclic. Je l’avais remarquée qui traînait près de mon travail. Dans ma tête, elle appartenait forcément à quelqu’un. Mais le jour où je l’ai vue sortir d’un soupirail en tenant un chaton dans sa gueule, je me suis dit «Mon dieu... En fait cette petite chatte n’est à personne, et doit se débrouiller toute seule » … J’ai commencé à la nourrir, à la prendre en photo, je l'ai baptisée Charline ! Puis je me suis rendue compte que, toujours dans le même quartier, il y avait une quinzaine de chats qui étaient là, dans la même situation.


Et une fois qu’on commence à regarder autour de soi, on en voit partout, des chats abandonnés !
 


Auparavant vous étiez bénévole dans une autre association ?

En fait, depuis toute petite, je suis très attirée par les chats, je les soignais avec des plantes chez ma maman à la campagne. Il n y avait pas beaucoup de vétérinaires dans les campagnes à l’époque. Ma première démarche a aussi été d’adopter un chat en refuge. Le concept des familles d’accueil m’est venu suite au constat que les chats étaient trop malheureux, à attendre dans ces petits boxes des refuges… Je me suis investie à la Fondation Bardot, puisque j’ai demandé à être déléguée enquêtrice. Ça m’a ouvert des portes, ça aide pour récupérer des chats. Quand on montre sa carte, les portes s’ouvrent !
 


Vous êtes bénévole, et vous avez aussi une vie professionnelle et une vie privée. Comment faites-vous pour trouver le temps de vous occuper de vos chats ?  

J’aimerais avoir 9 vies comme les chats ! J’essaye de tout concilier : je travaille la journée, je suis secrétaire assistante, et le soir c’est l’association ! Et je reste souvent tard chez le vétérinaire le soir.
 


Combien de bénévoles vous aident ?

Pas énormément, quelques personnes, qui sont à la fois famille d’accueil et bénévole. J’ai créé l’association avec Evelyne, qui nourrissait les chats depuis 20 ans dans son quartier. Elle a un don extraordinaire pour sociabiliser les chats.


Sur combien de familles d’accueil pouvez-vous vous appuyer ?

Une cinquantaine, surtout dans le Maine et Loire, car j’aime bien pouvoir garder un œil sur les chats. Au total, nous avons en ce moment plus de 200 chats en famille d’accueil qui attendent des adoptants.


Comment trouvez-vous les familles d’accueil ?

Surtout par petites annonces. Ça marche très bien avec les étudiants : pour eux c’est un très bon compromis, car ils n’ont pas forcément envie d’adopter un chat, ils ne sont là que pour une durée déterminée. Et puis un chat, ça leur donne une compagnie !

L'association prend en charge les frais vétérinaires. Pour les frais de nourriture et d’hygiène, ça dépend de la famille. Il y a des familles, notamment des étudiants, qui n’ont pas les moyens, donc dans ce cas, l’association prend en charge la nourriture.

C’est parfois très dur pour les familles d’accueil, de se séparer de leur chat, il y en a qui craquent et qui adoptent !
 


Est-ce facile de trouver des adoptants ?

C’est très variable. Notre site internet et Facebook sont des outils incroyables pour ça. Les gens peuvent se déplacer de toute la France. Récemment, des adoptants sont venus de Nice, de Strasbourg, de Bretagne…
 


Vous gardez un lien avec les adoptants ?

On demande des nouvelles régulièrement, et surtout des photos si possible. Mais c’est dur d’avoir un suivi pour tous les chats. On approche quand même du 500ème chat adopté !
 


Bravo pour votre site internet qui est très réussi, et pour votre popularité sur Facebook. C’est vous qui vous en occupez personnellement ?

Oui, j’aime beaucoup ça ! Ma fille graphiste m’a aussi aidé à faire les affiches que nous mettons en ligne.
 


Dans votre région, savez-combien d’associations aident les animaux ?

Il en faudrait plus, mais je pense que la priorité serait déjà d’essayer de nous regrouper, et de nous entraider, et pas qu’au niveau du département. Ça nous permettrait de faire entendre notre cause auprès des politiques, et pourquoi pas de créer un ministère de la condition animale ? Les cas de maltraitance ne sont jamais punis, sauf s'ils sont médiatisés... Malheureusement, si on signale à la police un chat qui a été jeté d’un balcon, rien ne se passe…
 


Est-ce que vous pouvez vous appuyer sur des fondations ?


C’est malheureusement trop difficile. J’ai en tête l’exemple d’un chat criblé de plomb. Nous avions déposé une plainte conjointement avec la SPA de Cholet et avec le soutien de la Fondation Bardot. Nous connaissions le coupable… mais ça n’a pas abouti.


Parlons un peu de cette magnifique opération pour sauver votre association.

C’est incroyable, et c’était vital. Nous avons des accords avec des cliniques vétérinaires qui reçoivent nos chats, mais elles cumulent les factures. Nous essayons d’étaler les paiements, et au bout d’un moment, les vétérinaires arrêtent ! Ils ne voulaient plus prendre de chats tant que nous n’avions pas payé les factures ! Cette aide va nous permettre de rembourser toutes nos dettes, et donc de sauver d’autres chats, c’est formidable !


Et comme on a obtenu un petit peu plus d’argent grâce à cette incroyable mobilisation et à votre appel, j’ai décidé de reverser 500 euros à l’association Handichats 36.
 


Merci pour eux, bel exemple de solidarité ! Vous connaissez Handichats 36 depuis longtemps ?


Non, j’ai découvert l’association sur Clic Animaux. Madame Bruc, la Présidente, m’a téléphoné pour me soutenir, et elle ne m’a rien réclamé du tout. C’est en allant voir sur son site que j’ai vu qu’ils avaient besoin d’un chenil pour séparer les chiens… Voilà, ça va être ma petite contribution !
 


Qu’est ce qu’on peut vous souhaiter ?


Que notre association n’existe plus, ça voudrait dire que les gens ont pris conscience de leurs responsabilités !
 


A très bientôt Marie !

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