Mais Elko n’était pas facile à soigner, il a passé beaucoup de temps à la clinique car il était sauvage, il devait être anesthésié à chaque soin. Puis il est parti en famille d’accueil chez Catherine, et c’était la galère chaque semaine pour le ramener chez le véto car il n’était pas sociable. Le problème est que ça ne cicatrisait pas, et ça devenait critique, et le verdict est tombé, Eko était FiV positif. Le vétérinaire ne savait plus quoi faire, et m’a proposé nombre de fois de le faire euthanasier, ce que j’ai toujours catégoriquement refusé.

En désespoir de cause, ayant eu l’expérience de Trésor et Gigi, qui avaient cicatrisés avec des pansements au miel, nous avons tenté le tout pour le tout. Catherine, sa famille d’accueil avait eu l’infinie patience pendant des mois de lui faire des pansements quasiment chaque jour. Le premier miracle a eu lieu, Elko s’est mis à cicatriser et la plaie s’est refermée. Le deuxième miracle, a été la transformation d’Elko, d’un chat sauvage, c’est devenu un chat extrêmement pot de colle Et le troisième miracle a été son adoption par Alexia, qui a littéralement craqué pour lui.

Aujourd’hui, Elko se porte comme un charme, sur ses trois pattes, le « Tripod » comme l’appelait affectueusement Catherine sa famille d’accueil. Il est plus qu’heureux chez Alexia, sa maman d’adoption et ça se voit, la preuve en photo. Il s’est adapté instantanément à sa nouvelle vie et est toujours aussi pot de colle.

Voilà pourquoi dans l’association, on ne baisse jamais les bras, et que l’euthanasie n’est jamais pratiquée s’il n’y a pas de souffrance, il y a toujours un espoir, et aussi infime soit-il, il faut le garder.